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Informations générales sur la Mésange à tête rousse (Aegithalos concinnus) :

Ordre : Passériformes

Famille : Aegithalidés ou Mésanges à longue queue (Aegithalidae) - 9 espèces

Espèces :
Genre Aegithalos : 6 espèces
Genre Psaltriparus : 2 espèces
Genre Psaltria : 1 espèce
Nous présentons ici la Mésange à tête rousse (Aegithalos concinnus).

Cette magnifique petite mésange d'environ 11 cm possède sept sous-espèces, dont le territoire s'étend du Pakistan à Taïwan. Assez grégaire et très mobile, elle se joint volontiers à d'autres espèces. Le dessin de la tête est caractéristique et facilite son identification. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel.

Ses sous-espèces :
  1. Aegithalos concinnus iredalei : Pakistan, ouest de l'Himalaya
  2. Aegithalos concinnus rubricapillus : est de l'Himalaya, Assam
  3. Aegithalos concinnus manipurensis : sud Assam, nord-est de l'Inde, ouest de la Birmanie
  4. Aegithalos concinnus talifuensis : nord-est de la Birmanie, est de la Chine, nord Vietnam
  5. Aegithalos concinnus pulchellus : est de la Birmanie
  6. Aegithalos concinnus concinnus : centre et est de la Chine, Taïwan
  7. Aegithalos concinnus annamensis : sud de l'Indochine

Logement :
La quarantaine peut sans problème être envisagée dans une cage de 80 cm de longueur, 40 cm de hauteur et 30 à 40 cm de profondeur. Cette dernière pourra être décorée soit avec des fleurs naturelles, soit avec des fleurs artificielles pour le plaisir des yeux, mais aussi le confort des oiseaux qui apprécient ce biotope. Ensuite, la beauté de cet oiseau mérite qu'on lui attribue soit une volière style véranda (ou serre), soit un espace vitré bien décoré dans le coin d'un salon, une entrée ou un hall. En plus du coup d'œil exceptionnel réservé à l'éleveur, les oiseaux bénéficieront ainsi d'une protection idéale contre les variations climatiques.

Leur adaptation en volière extérieure « classique » est tout à fait convenable, sous réserve cependant de leur proposer un abri légèrement chauffé (10° C sont appréciés).

Alimentation :
La nourriture appréciée dans la nature par ces mésanges se trouve parmi les chenilles, araignées, larves, pucerons, coléoptères, petits papillons, sauterelles, mille-pattes, vers de terre et mollusques.
En captivité, la nourriture de base se compose de petits vers de farine (en mue de préférence), d'asticots et de pinkies, de pâtée insectivore de bonne qualité avec, en complément, du quatre-quarts imbibé de nectar.
Les fruits (pommes douces, poires, oranges, ...), qui ne constituent pas leur repas principal mais sont servis plutôt comme des friandises, sont très appréciés.
Cet insectivore ne doit jamais manquer de proies : le ramequin de nourriture vivante ne doit jamais être vide !


Problèmes fréquents :
Le plus gros problème se situe au niveau du sexage de ces oiseaux, dont le dimorphisme est inexistant. Leur comportement ne permet pas non plus de reconnaître les deux sexes pour former des couples. En période de repos, ces adorables mésanges vivent en groupe avec beaucoup d'harmonie. Il semblerait cependant qu'au moment de la reproduction, le couple qui s'est formé soit assez agressif vis-à-vis des autres membres de la bande.
Un sexage par ADN va devoir être effectué sans tarder pour essayer de progresser dans la reproduction.

Pour en savoir plus :
Site de Thomas Motyl, en allemand : http://www.sunbirds-and-softbills.tk/

Texte de Pierre Nectoux - L'AEP remercie Thomas Motyl, qui nous a permis de reproduire ici ses photos



Dernière mise à jour le 4 novembre 2005



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